poniedziałek, 23 marca 2015

Apel!* Appel!

     Ostatnie pożegnanie Matiego odbędzie się w dniu 31.03.2015r. o godz. 11.00 w kościele w Skórzewie, a następnie o godz. 12.00 na cmentarzu parafialnym w Skórzewie.

     Dziś zamieszczamy szczególną prośbę pani Margot Menoud - Polki mieszkającej w Neuchâtel. Ujęta za serce dramatyczną sytuacją osiemnastolatka w Polsce, apeluje do nas gorąco: Dopóki trwa życie, dopóty jest nadzieja - Zawalczmy razem o życie Mateusza! Pilnie potrzebny lek! Jeśli możesz, nie zwlekaj, tu chodzi o życie - pomóż, udostępnij! 
Mateusz. Fot.: www.siepomaga.pl/f/zdazyczpomoca/c/2189
     Kosztowna terapia jest ostatnią szansą na uratowanie życie osiemnastoletniego Mateusza. Mięsak Ewinga, najbardziej złośliwy nowotwór kości schował się tuż pod łopatką siejąc spustoszenie po całym organizmie. Mateusz dzielnie walczy, ale choroba nie daje za wygraną! Do sierpnia 2014 Mateusz przeszedł 9 cykli chemioterapii oraz radioterapię. Miał zakończyć leczenie, niestety ta podstępna choroba ponownie dała o sobie znać, powrócił guz w łopatce oraz przerzuty w kościach. Mati rozpoczął leczenie nowym, cięższym protokołem chemioterapii w Instytucie Matki i Dziecka w Warszawie.
     W tej chwili jest po kolejnych 7 cyklach chemioterapii, niestety nowotwór przestał reagować na leczenie, pojawiły się nowe ogniska przerzutowe... Istnieje lek Pazopanib, który obejmuje eksperymentalne leczenie w przypadku Mięsaka Ewinga. Niestety, miesięczny koszt to 12.500 zł. Na pierwszą dawkę udało się uzbierać podczas koncertu organizowanego przez przyjaciół. Leczenie zaplanowane jest na rok. Każdy dzień jest coraz trudniejszy. Dobry jest wtedy, kiedy w ciągu dnia ból ustępuje na kilka chwil. Nowy dzień to strach, by nie okazał się ostatnim...
     Wszelkie wpłaty prosimy kierować na konto: 
FUNDACJA SPEŁNIONYCH MARZEŃ
ul. Oleandrów 6, 00-629 Warszawa
ING Bank Śląski 
29 1050 1025 1000 0022 7611 6304 
Tytułem: Wajnert Mateusz – darowizna na pomoc i ochronę zdrowia
***
     Le dernier adieu à Mati aura lieu le 31.03.2015 à 11h00 dans l'église Skórzewo, puis à 12,00 au cimetière de la paroisse Skórzewo.
     Auojurd'hui, nous présentons une demande de la part de Madame Margot Menoud - une Polonaise qui vit à Neuchâtel. Émue par la situation dramatique d'un jeune Polonais Mateusz (18 ans), elle nous sensibilise sur son sort et fait un appel: Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir- de l’aide! Luttons ensemble pour la vie de Matthew! Médicament indispensable! Si vous pouvez, n’hésitez pas, il s’agit de sauver une vie - Aidez! Partagez! 
Mateusz. Fot.: www.siepomaga.pl/f/zdazyczpomoca/c/2189
     Une thérapie coûteuse est la dernière chance pour sauver la vie de Matt. Le sarcome d'Ewing, tumeur osseuse la plus maligne s’est cachée sous l’omoplate pour faire des ravages dans tout l’organisme. Matt se bat courageusement, mais la maladie ne veut pas s’avouer vaincue. Jusqu’en août 2014, Matt a passé par les 9 cycles de chimio et la radiothérapie. Le traitement allait terminer quand malheureusement cette maladie insidieuse a repris encore une fois. La tumeur dans l’omoplate est réapparue avec des métastases dans les os. Mati a recommencé un traitement avec un protocole chimio plus lourd à l’Institut de la Mère et de l’Enfant à Varsovie. 
     À l’heure actuelle, il est après 7 nouveaux cycles de chimio, mais la tumeur a cessé de réagir au traitement. De nouveaux foyers de métastases sont apparus… Il existe un médicament: Pazopanib, qui comprend le traitement expérimental du sarcome d’Ewing. Malheureusement, le coût mensuel du traitement est de 12.500 ZL. Lors d’un concert de charité organisé par les amis, on a réussi à récolter l’argent indispensable pour la première dose. Le traitement doit se poursuivre pendant une année. Mais chaque jour devient plus difficile. Bon, quand la douleur s'atténue pendant quelques instants. Chaque jour c’est la peur, la peur qu’il ne devient le dernier… 
     Pour vos dons, veuillez les transférer sur le compte: 
FUNDACJA SPEŁNIONYCH MARZEŃ (Fondation de rêves accomplis)
ul. Oleandrów 6, 00-629 Warszawa
ING Bank Śląski 
29 1050 1025 1000 0022 7611 6304 
Titre : Wajnert Mateusz - don pour l’aide et la protection de la santé
De tout notre cœur, nous vous remercions de votre générosité et de votre bon cœur!
     «Je sens que je suis en train de mourir» c’est avec ces mots, à cause d’une douleur immense qu’aucun médicament ne maîtrise, de manque de force pour continuer la vie, cette vie brisée à son commencement par la maladie, qu’un jour, Mateusz a accueilli sa mère sur le pas de porte de sa chambre. Répondre aux questions difficiles devient de plus en plus dur. «Ça ira mieux, cela passera, la morphine diminuera la douleur» - je sens que c’est des mots creux, mais je n’en trouve pas d’autres. Je ne peux pas promettre qu’il va guérir, je ne peux pas promettre que j’ai l’argent avec lequel je vais le racheter de cette maladie. Au fait, je ne peux rien faire –même si à tout prix elle essaie cacher les larmes, l’impuissance déchire leur vie. 
     Tout a commencé avec une douleur inexplicable dans le dos. Mateusz n’arrivait pas à localiser précisément sa source, elle irradiait dans tout le dos. Les visites chez les médecins qui n’arrivaient  à y déceler rien d’inquiétant ne rassuraient point. C’est un gars bien dans son corps, c’est pourquoi ses plaintes répétitives à propos d’une douleur qui l’empêche de dormir étaient le premier signal d’alarme qui a inquiété les parents. Les pensées noires de la maman se sont malheureusement vues confirmées. Au lieu d’une coupe de champagne en compagne de ses amis, Mateusz a commencé la nouvelle année 2014 à l’hôpital pour rechercher les raisons de ces douleurs intenses. La division de rhumatologie. Savoir son enfant à l’hôpital est horrible mais à ce moment, il y avait encore de l’espoir que ce n’est rien de grave. 
     Quand après l’examen (la résonance), ils ont reçu l’information sur le transfert dans une autre division, c’est la deuxième fois dès le début que la maman n’a pas pu maîtriser ses émotions. Le département d'oncologie. Tu entres dans une division où tous les enfants se ressemblent, chacun à une autre étape, certains ne font que commencer, d’autres considèrent déjà le lit d’hôpital comme leur maison. Dans ce monde il n’y a qu’une seule chose plus cruelle qu’être en train de mourir d’une tumeur maligne à l’âge de 18 ans, c’est d’avoir un enfant qui est en train de mourir à cause de cette tumeur.
     Le sarcome d'Ewing s’est cachée sous l’omoplate pour des ravages dans tout l’organisme. Soudainement, la vie sens dessus dessous. On commence la chimiothérapie. L’affaiblissement de l’organisme, la perte des cheveux, même le manque de force : ce n’est rien. L’espoir permet de tenir bon. Tu es persuadé que ça vaut la peine de passer par cet enfer pour continuer à vivre. Après deux cycles de chimio, le cancer a enfin lâché, les cellules tumorales disparaissent. La joie. Les vacances: c’était l’étape où Matt se préparait à une transplantation autogène. Persuadé que le pire est derrière lui, Matt a commencé à planifier son retour à la vie d’ado. A ce moment-là, nous ne sommes qu’à la moitié du processus thérapeutique. 
     Soudain, pour la deuxième fois, mais cette fois-ci c’est plus dur, cela fait plus mal, c’est plus cruel quand tu entends que la tumeur est revenue. Elle est présente non seulement dans l’omoplate mais également dans le fémur et le long de la colonne vertébrale. Les parents ont de suite pris la décision de reprendre le traitement à l’Institut de la Mère et de l’Enfant, où les médecins ont l’expérience pour traiter ce type de tumeur. A l’heure actuelle, Matt a déjà passé par 7 cycles de chimio avec 4 modifications de la composition chimique. La tumeur a fait perdre à Mateusz le reste de l’espoir. Les solutions viennent à manquer et pourtant la tumeur n’a même pas bronché. Au début de cette année, est survenue la fracture pathologique du fémur. La tumeur est du type résistant à la chimiothérapie pourtant on n’a pas détecté chez Mateusz de mutation génétique qui en serait responsable.Que pouvons-nous faire encore ? La réponse est arrivée. Il existe un médicament : Pazopanib qui comprend le traitement expérimental du sarcome d’Ewing. Malheureusement, le coût mensuel du traitement s’élève à 12.500 ZL. Lors d’un concert de charité organisé par les amis, on a réussi à récolter l’argent indispensable pour la première dose. Le traitement doit se poursuivre pendant une année. Mais chaque jour devient plus difficile. Bon, quand la douleur s’attenue pendant quelques instants. 
     Chaque jour c’est la peur, la peur qu’il ne soit le dernier…Tu ne seras jamais prêt pour affronter une tumeur. Tu ne pourras jamais te préparer à la vue de ton enfant dans une division oncologique. L’idée même d’une tumeur t’effraie, mais cette tumeur, elle est dans notre vie depuis déjà une année …Tu ne sais pas s’il faut réconforter, téléphoner, écrire quelques mots, tapoter l’épaule, comment faire. Peut importe la manière de faire sur laquelle tu te questionnes, la réponse est toujours la même : non, ce n’est pas la bonne. La réponse est claire. Nous avons besoin de l’aide financière. Il ne s’agit pas d’un simple espoir. Nous sommes sûrs d’avoir trouvé la voie pour libérer notre fils de la tumeur. Cette coûteuse thérapie est la dernière chance pour sauver la vie de notre fils. 
     Si tu peux nous aider, n’hésite pas, il s’agit de la vie de notre unique enfant.

piątek, 20 marca 2015

Week-end 20-22.03: BS, FR, ZH, VD, BE, NE

     Zapowiada się intensywnie! Zacznijmy od tego, że dziś rano będziemy mieć okazję (jeśli warunki atmosferyczne dopiszą) obejrzeć częściowe zaćmienie Słońca od godz. 9.22 w Genewie do godz. 11.48 nad Jeziorem Bodeńskim, apogeum jest przewidziane między godz. 10.30 a 10.36. Przypominamy, że jutro rozpocznie się atronomiczna wiosna, a 22 marca przypada światowy Dzień Wody. Jeszcze trwa w szwajcarskich miastach Tydzień Przeciw Rasizmowi z dniem Walki Przeciw Rasizmowi - 21 marca.
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     C'est promis - il aura beaucoup des événements! Déjà, ce matin, nous aurons l'occasion - si la météo permet - de regarder l'éclipse du Soleil, dès 9h22 (Genève) à 11h48 (Lac de Constance). Son apogée est prévue entre 10h30 et 10h36. Un petit rappel: le printemps sur le calendrier commence demain et le 22 Mars c'est La Journée Mondiale de l'eau. La Semaine Contre Le Racisme n'est pas encore finie dans les villes suisses, tout à fait, avec La Journée Contre le Racisme - le 21 mars.

1. Międzynarodowy świat zegarka i biżuterii* Baselworld
Fot.: www.abaeternowatches.com

Targi mają już prawie 100 lat, bo istnieją od 1917 roku i znane są na całym świecie. Przyciągają zwiedzających i wystawców z różnych kontynentów. Cacka reprezentowane są według kraju i marki: będzie ponad 2 tysiące wystawców z ok. 45 krajów. Ceny biletu wstępu nie odstraszaja i targi co roku przyciąga ok. 100 tysięcy zwiedzających.

GDZIE: Bazylea, Messe
KIEDY: od 19 do 26 marca, od godz. 9.00 do 18.00, 26 marca od godz. 9.00 do 16.00
ZA ILE: wstęp 60 CHF lub abonament w cenie 150 CHF

2. Oldtimer
Po samochodowej wystawie w Genewie czas na kanton Fryburg. Tym razem zaprezentują się zabytkowe samochody, motocykle i wszystko co z tą tematyką jest związane: akcesoria, części, literatura. Wystawa świętuje w tym roku swoje 40 urodziny, w związku z tym przygotowano wiele ciekawych animacji oraz konkursów dla dorosłych i dzieci. 

GDZIE: Forum Fribourg, Route du Lac 12,1763 Granges-Paccot
KIEDY: w sobotę od godz. 9.00 do 18.00; w niedzielę od godz. 9.00 do 17.00
ZA ILE: dorośli 15 CHF, dzieci od lat 6 do 16 - 2 CHF

3. Jarmark Wielkanocny* Marché de Pâques

Święta Wielkanocne za dwa tygodnie. Czas na jarmarki i kiermasze z tej okazji. Dekoracje, bukiety, pisanki, regionalne produkty i wyroby, rzemiosło; kolorowo i wiosennie! 

GDZIE i KIEDY: Arbon (TG), w sobotę od godz. 9.00 do 16.00; w niedzielę Sargans (SG), Nyon.

4. FiFF - Le Festival International de Films de Fribourg

Fot. fribourgtourisme.ch
Celem organizatorów jest przedstawienie w Szwajcarii dorobku kinowego Azji, Afryki oraz AmerykiŁacińskiej - taka okazja często się nie trafia. Festiwal potrwa przez tydzień i zaprezentuje 150 filmów z 57 krajów.

GDZIE: Fribourg miasto
KIEDY: od 21 do 28 marca
ZA ILE: pojedynczy wstęp 17 CHF, 5 wejść - 75CHF; abonament: 220 CHF. Więcej informacji na temat abonamentu i zniżek: www.fiff.ch/billets-lieux
INFOwww.fiff.ch
 
5. Targi wina Zurich* Expovina Primavera Zurich
Wino nie tylko szwajcarskie, ale również z innych państw. Degustacja, ciekawostki, porady, prezentacje.

GDZIE: Giesserheihalle, Zurich Ouest Puls 5
KIEDY: od 19 do 26 marca, w tygodniu od godz. 16.00 do 22.00, w sobotę od godz. 14.00 do 22.00, w niedzielę od godz. 12.00 do 18.00
ZA ILE: bilet wstępu z katalogiem 25 CHF

6. Carnaval
W niektórych miastach odbędzie się karnawał i wszystkie uroczystości oraz atrakcje z nim związane, jak spalenie kukły Zimy (w Szwajcarii wyobrażany pod postacią męską). Najdłużej, bo przez trzy dni, karnawał potrwa w Orbre i Avenches, przez dwa - w La Chaux-de-Fonds.
Natomiast tylko jeden dzień - w piątek: Yverdon-les-Bains; a w sobotę w Charbonnières

7. Berno - Noc Muzeum* Nuit des Musées, Berne
W mieście znajduje się ponad 35 miejsc, które będzie można zwiedzić w piątkowy wieczór. Czasu na wszystko i tak nie starczy, ale do najciekawszych i wartych zwiedzenia w Noc Muzeów w Bernie należą: Dom Alberta Einsteina, Muzeum Sztuki, Historyczne, Komunikacji, Psychiatrii, Armii itd. Dużo ciekawostek i zajęć dla najmłodszych.

GDZIE: miasto Berno
KIEDY: w piątek od godz. 18.00 do 2.00
ZA ILE: wstęp 25 CHF

Fot.:facebook.com/pages/Cafe-du-Cerf
8. Koncert - Café du Cerf

Café du Cerf to jedna z fajniejszych knajpek w Neuchâtel. Można tam dobrze i smacznie zjeść, wypić dobre piwo, poznać ciekawych ludzi, obejrzeć mecz i posłuchać na żywo muzyki. Właśnie, na piątek i sobotę wieczór zapowiedziano dwa koncerty grup: Triple Bandits i Chiqunguya

GDZIE: Café du Cerf, Rue Anc. Hotel de Ville 4, 2000 Neuchâtel
KIEDY: w piątek i sobotę od godz. 21.30 do 22.30
ZA ILE: wstęp wolny

wtorek, 17 marca 2015

Szwajcarscy emigranci - cz. I* Les immigrés suisses - p. I

     Lucerne, Engelberg, Berne … można jeszcze tak wymieniać z tysiąc razy. Brzmią swojsko, ale nie znajdują się w Szwajcarii ani nawet w Europie. Tylko w Ameryce Północnej – są to miasta, wsie, ulice i inne miejsca założone przez Szwajcarów, którzy ponad 200 lat temu wyemigrowali do Stanów. Obecnie znajduje się tam ok. 5 tysięcy nazw, które brzmią tak samo jak te w Szwajcarii. 
New Glarus
Fot. 20min.ch
     Faktem jest, że Szwajcarzy przesiedlali się od dawien dawna, a przed XIX stuleciem głównie z powodów religijnych lub zaciągali się do wojska jako najemni żołnierze (służba w obcych armiach – poza gwardią w Watykanie – została zakazana w Szwajcarii dopiero przez konstytucję w 1848r.) Lata XIX wieku przyniosły w Szwajcarii biedę i głód, które stały się głównym motywem helweckiego exodusu. Warunki ekonomiczne w kraju były tak ciężkie, że wyjazd za granicę za chlebem dla wielu był jedynym i ostatecznym wyjściem.
     Sprawa wyglądała o tyle prościej, że gminy wspomagały finansowo te osoby, które zdecydowały się opuścić kraj w poszukiwaniu lepszego życia za oceanem. Kwota wręczana emigrantowi wynosiła 400.-CHF lub była równa 6-miesięcznej wypłacie przeciętnego robotnika. Każdy wysiedleniec musiał najpierw jednak podpisać deklarację, że nigdy nie wróci do Europy. W przeciwnym razie był zobowiązany zwrócić państwu kwotę z odsetkami: 4% za każdy rok, liczone od dnia wyjazdu. 
New Glarus Yodel Club, 1928, Wisconsin
Fot.: bad-postcards.tumblr.com/image/861579259
     Szwajcarzy najczęściej decydowali się szukać szczęścia w obu Amerykach i w Australii. Statystyki informują, że w 1880 r. kraj opuściło ponad 80 tysięcy Szwajcarów. Organizacją takiego wyjazdu zajmowały się wówczas biura podróży w Bazylei czy Bernie: podróż statkiem w trzeciej klasie z wybrzeży Normandii do kosztowała od 80 do 100.-CHF, wyżywienie na statku ok. 40.-CHF dziennie, transport ze Szwajcarii do Normandii ok. 60.-CHF, podróż trwała od 7 do 20 dni. Biorąc pod uwagę wszystkie wydatki, sytuacja wielu szwajcarskich emigrantów na obcej ziemi nie była łatwa – nie znali języka, często bez fachu i bez możliwości powrotu do kraju, a jeśli nawet – to raczej nikt tutaj na nich nie czekał. Tak przynajmniej było w pierwszych falach emigracji do Stanów; w drugiej połowie XIX wieku było już o wiele prościej. W założonym przez Amerykanów centrum przyjęć przybyszów z Europy, zwanym Ellis Island (dziś znajduje się tam muzeum), na obywateli szwajcarskich czekali przedstawiciele służący niezbędną pomocą.
Fot. brewpublic.com
     Dla większości jednak wizja ziemi obiecanej za oceanem, otrzymywanej za darmo, była jedyną, ale silną motywacją do przetrwania. Najwcześniej założonym przez Szwajcarów miastem na amerykańskich terenach najprawdopodobniej jest Vevay (1802 rok) w Ohio – osiedlili się tam emigranci z Vevey z myślą założenia winnic. Klimat i ziemia doskonale sprzyjały uprawie winorośli i tak oto Jean-Jacques Dufour z Vevey przetarł szlaki winiarskiego przemysłu w USA, a jego wino było podawane do obiadu prezydenta Thomasa Jeffersona. Na piamiątkę miasto corocznie obchodzi święto wina. 
     W 1845 roku przybyło do Kentucky 190 osób z kantonu Glarus, osiedlili się i założyli miasto New Glarus. Malowniczy, górzysty teren, który wybrali, nosi po dziś dzień nazwę małej Szwajcarii „Petite Suisse”. Dumne ze swojego dziedzictwa miasto pozostało wierne szwajcarskim tradycjom: ciągle można zjeść tam fondue albo rösti i wypić regionalne piwo. Każdego roku New Glarus także organizuje festiwale foklorystyczne jak Heidi Festival czy Wilhelm Tell Festiwal.
     Najwięcej Szwajcarów osiadło na zachodnich terenach USA, jak w Ohio, Wisconsin, Kentucky. Podobno wielu z tamtejszej fali emigracyjnej zostało Mormonami, ale to już inna historia.
    ***
     Lucerne, Engelberg, Berne... Nous pouvons encore compter mille fois. Les noms semblent familiers, mais ils ne sont pas en Suisse ni même en Europe, mais en Amérique du Nord où on peut trouver des villes, des villages, des rues fondés par des Suisses immigrés il y a plus de 200 ans. Actuellement il existe environ 5000 noms qui ont une consonance suisse. Voici un petit article sur les immigrés suisses à travers le monde - part 1. 
The Muensterberg Plaza and Clock Tower,
Berne, Indiana
Fot. facebook.com
     Les Suisses quittaient souvent leur pays, déjà avant le XIXème siècle, principalement pour des raisons religieuses ou comme mercenaires dans les armées étrangères. Mais c’est dans les années 1800 que le besoin d'immigrer à l'étranger par des raison purement économiques est apparu en Suisse. La faim et la pauvreté étaient si fortes que partir vivre à l'étranger était pour beaucoup la seule et dernière chance. La situation était si critique que les communes aidaient financièrement ceux qui décidaient de quitter le pays. 
     Les Suisses ont cherché une meilleure vie principalement dans les Amériques et en Australie. Une des premières villes fondées aux USA par les immigréssuisses de Vevey fut Vevay, en 1802, dans l'Ohio. Le nom de Jean-Jacques Dufour de Vevey y est connu, lui qui y a planté des vignes comme chez lui à Vevey,ce qui a entrainé les débuts de la culture du vin aux États-Unis. Son vin a même été servi au président Thomas Jefferson. Plus tard, 190 personnes du canton de Glaris se sont installées dans le Kentucky en y fondant la ville New Glarus. La région s’appelle aujourd'hui "Petite Suisse". Fière de son patrimoine, la ville est restée fidèle à la tradition suisse: elle brasse sa propre bière, on peut y manger la fondue ou des röstis. Chaque année, New Glarus organise également des festivals de folklore comme le Festival de Heidi, le Guillaume Tell Festival. La plupart des Suisses sont installés dans les régions de l'ouest des États-Unis, comme l'Ohio, le Wisconsin et le Kentucky. Apparemment, quelques-uns figuraient parmi les premiers Mormons, mais ceci est une autre histoire.



Fot. www.srf.ch
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